Les doudounes comportent des capuches en fourrures véritables

    Une dizaine de manifestants sur la cinquantaine qui s'étaient inscrite à l'événement sur facebook se sont finalement retrouvées samedi aux abords de l'usine Pyrénex pour sensibiliser les clients venus nombreux à l'occasion de la traditionnelle braderie d'automne. 

    Ils sont venus sensibiliser les clients de la braderie sur
l'utilisation de fourrures véritables dans la confection des
bords des capuches des célèbres doudounes Pyrénex!

photo: média40500

   Venus du dépar-tement voisin des Pyrénées-Atlantiques, des Landes aussi et même du Cap de Gascogne pour deux d'entre eux, ils dénoncent pour la première fois devant Pyrénex l'utilisation de fourrures véritables notamment des chiens de race Viverrin (qui ressemblent beaucoup au  raton-laveur) élevés et abattus en Asie dans des conditions atroces; écorchés vifs et balancés les uns sur les autres, précisent les manifestants et les tracts qui insistent sur la souffrance des animaux.

    Un arrêté du Maire de Saint-Sever en date du 28 octobre ne les autorisant pas à approcher de la braderie - la Gendarmerie avait même envoyé sur place trois véhicules et autant de troupes que de manifestants - ces derniers, membres ou simple sympathisants de la Fondation Brigitte Bardot ou d'autres associations défendant la cause animale, ont donc distribué des tracts et brandit des affiches au passage des clients. Sur les pancartes on pouvait lire: "Regardez la cruauté en face", "L'innocence prise pour cible", "Le ridicule tue 50 millions d'animaux par an" ou encore "Fourrure: signe extérieur de cruauté!"

L'affiche de la Fondation Brigitte Bardot est explicite!

    La réaction des clients est "plutôt bonne" en générale d'après les militants et sympathisants: la majeure partie avoue en effet être très surprise qu'il ne s'agisse pas de poils synthétiques. Certains autres trouvent la démarche excessive mais beaucoup restent silencieux et tentent de cacher leurs achats, ce qui fait dire au responsable de la Fondation BB que ces clients ont quand même un peu honte. Le but est donc pour lui parfaitement atteint.

    Tout ceux qui manifestent demandent au patron de Pyrénex d'avoir une démarche industrielle responsable avec une certaine éthique. Des dizaines de mails auraient déjà été envoyés en ce sens au PDG Edouard Crabos qui n'auraient pas répondu aux militants notamment ceux qui lui font remarquer que le synthétique remplace la fourrure véritable dans la gamme enfants et lui proposent tout simplement de produire les bords des capuches en poils synthétiques également pour les blousons adultes. La Direction, sollicitée par média40500, n'a pas communiqué de réaction.  - OM