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lundi 28 avril 2014

Le malaise des commerçants: certains en ont vraiment ras-le-bol!

    Peu écoutés ou pas assez entendus au niveau national, criblés de charges, menacés par les grands discounteurs, la loi sur "l'accessibilité" ou "AdAP" passe très mal au niveau local où s'y ajoute également l'inquiétude de la prochaine ouverture du "Grand Moun" (7 mai). 

Plusieurs commerçants de Saint-Sever
 pourraient cette fois se résigner
à vendre ou à fermer!
    "L'AdAP", c'est cette obligation de mettre le commerce en conformité avant le 31 décembre prochain (ou d'être engagé par un agenda avant cette date) et qui commence par un diagnostic coûtant 1.000 euros... hors taxes... sans compter ensuite les travaux qui pourraient, chez certains commerçants, leur incomber totalement!
    Partant d'un bon sentiment, cette loi de 2005 votée sous Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin, qui a continué sa route sous Dominique de Villepin puis le tandem Sarkozy-Fillon jusqu'en 2012, a même été renforcée par une décision du Conseil d'Etat qui a annulé un décret de 2009, à la demande d'associations d'handicapés! Décret qui prévoyait des dérogations pour les constructions... neuves, au motif imparable que c'est au législateur de prévoir des dérogations: en clair il appartenait aux députés de voter une modification de la loi pour alléger les contraintes et donc les coûts! Ce qu'ils n'on pas fait! 
    Si on comprend, humainement, que les bâtiments neufs soient rendus "accessibles" on peut s'interroger sur cette obligation qui concerne les établissements anciens et en particulier les petits commerces, déjà bien pris à la gorge! 
    Et depuis 2009, malgré la crise immobilière de 2008 et ses effets, la majorité UMP de l'époque n'a jamais pris en considération cette aberration. La nouvelle majorité PS-PC-Verts maintient également cette Loi malgré la prise de position d'une sénatrice qui déclarait publiquement que le report de l'application de cette loi serait inévitable.
   A Saint-Sever, une commerçante l'a dit à la réunion avec la CCI le 15 avril: "je préfère donner les 1.000 euros à mes enfants qui en ont plus besoin", une autre commerçante a dit quelques jours après qu'en cas de contrôle elle "fermera tout simplement la boutique". Le malaise des commerçants est en train de se transformer de plus en plus en raz-le-bol très net!
    D'où le sondage média40500: comprenez-vous le ras-le bol des commerçants du Cap de Gascogne (colonne de gauche)? Soutenez-les: votez et faites voter!    - OM


1 commentaire:

  1. Tout à fait d'accord avec les petits commerçants qui sont la vie même. En vieillissant on ne peut plus arpenter les "hypers"...

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